Un atelier d’artiste comme une malle qui renfermerait tout un monde passé. Hélène Gaudy pousse la porte de ce lieu où son père a tant amassé, collecté, collectionné, retenu. Des objets, des photos, des écrits. Les pièces à conviction d’une vie. Pour partie déjà bien enfouies, pour le protagoniste lui-même. Les relations se retissent alors entre l’une et l’autre.

Un texte d’une sensibilité pure, épuré, juste dans la simplicité des vies, des êtres, des objets, des sensations. Délicat et élégant, ce récit comme des bribes piochées ça et là pour construire une mémoire familiale est un vrai plaisir de lecture (lisez l’extrait, vous comprendrez).

Dans la sélection finale du Goncourt, c’est « mon Goncourt ».